Alliance Polymère Québec, partenaire de vos projets
Alliance Polymère Québec (APQ) demeure un partenaire de choix pour le développement de projets porteurs. Le développement d’un biocomposite (bioplastique) compostable à base de soya, destiné au moulage par injection, en est un exemple éloquent. En plus d’agir à titre d’architecte de ce projet novateur, en collaboration avec des partenaires de l’industrie, l’APQ a effectué les démarches nécessaires pour obtenir des subventions qui pourront atteindre 500 000 $ à la réalisation de ce projet. Lancé à la fin de 2019, ce projet de développement pourrait se traduire par la commercialisation d’un biocomposite compostable à base de soya dans 18 à 24 mois.
Les plastiques traditionnels d’origine fossile sont souvent conçus pour un usage unique. De plus, ils sont souvent jugés inacceptables par les nouvelles générations, à cause de leur procédé de fabrication ainsi que de leurs impacts environnementaux, sociaux et économiques. Les milléniaux étaient déjà considérés comme des « écoguerriers ». Leur sensibilité aux enjeux environnementaux a incité plusieurs entreprises à passer au vert. Avec la génération Z, qui saute à son tour dans le train de l’écologie et de la lutte contre les changements climatiques, les jeunes consommateurs façonnent un mouvement environnemental qui va bien au-delà des mots-clics et se traduit par des gestes concrets. Sous la pression du mouvement #StopSucking, plusieurs entreprises d’envergure internationale ont cessé d’utiliser la paille en plastique. Avec les Greta Thunberg de ce monde, la pression continuera de s’amplifier dans les années à venir et d’inciter les entreprises à améliorer leur performance environnementale.
Les plastiques d’origine végétale ne sont pas des matériaux récents. Il y a 135 ans, les premières boules de billard et touches de piano en plastique étaient fabriquées avec du nitrate de cellulose provenant de matières ligneuses. L’acétate de cellulose ou la rayonne servaient également à la fabrication des vêtements dans les années 1930. Au cours des années suivant l’apparition de ces premiers bioplastiques, l’industrie s’est tournée vers les plastiques traditionnels issus de la pétrochimie en raison de leur polyvalence, leur résistance, leur durabilité et leur légèreté.
Afin d’atténuer ou d’éliminer certains des impacts environnementaux et socioéconomiques liés à l’utilisation des plastiques traditionnels, les bioplastiques ont fait l’objet d’un engouement renouvelé au cours des deux dernières décennies. Aujourd’hui, les bioplastiques biodégradables constituent une solution de remplacement avantageuse lorsque mélangés adéquatement avec des plastifiants d’origine végétale comme l’huile de soya. Grâce à des mélanges appropriés, leurs propriétés peuvent être améliorées et leur coût fortement réduit, et ce, tout en préservant leur caractère biodégradable. Selon European Bioplastics, la capacité mondiale de production de bioplastiques a augmenté annuellement de 7,5 % depuis 2015. Dans un premier temps, les attentes envers les bioplastiques ont largement été démesurées, mais plusieurs facteurs pourraient en favoriser l’essor au cours des prochaines années, dont une pression sociale de plus en plus forte, combinée à des coûts plus concurrentiels et à une performance et des propriétés qui se rapprochent de celles des plastiques traditionnels.
Étant donné le cycle de vie des produits compostables, il est préférable pour le moment de les utiliser dans un environnement contrôlé et en circuit fermé, comme dans un restaurant ou une cafétéria. Par exemple, les ustensiles, les verres et la vaisselle compostable peuvent être récupérés et compostés. Depuis quelques années, l’Université de Sherbrooke a complètement abandonné l’utilisation de vaisselle jetable, un fait qui montre le pouvoir d’influence des jeunes auprès des institutions et le changement rapide des mentalités.
L’APQ et ses partenaires continuent de travailler au développement d’un biocomposite compostable à base de soya, alors que des tests en laboratoire sont effectués par des experts. La pandémie de COVID-19 a ralenti la réalisation du projet, mais le rythme de développement s’accélère depuis quelque temps. Au Québec, il faudra voir comment la production pourra être augmentée en vue d’une commercialisation possible en 2022 ou 2023. Les partenaires impliqués vont bénéficier d’un avantage concurrentiel important dans un marché appelé à croître rapidement. Le procédé ou le secret industriel du biocomposite compostable à base de soya pourrait éventuellement faire l’objet d’une licence.
Quelle que soit votre vision, l’APQ est un partenaire de choix pour vous aider à réaliser votre projet.
NDLR : Dans le texte, nous avons remplacé l’utilisation du terme « bioplastique » par le terme « biocomposite », que nous considérons comme plus adapté à la réalité puisqu’il s’agit d’un « matériau formé de plusieurs composants distincts dont la combinaison donne à l’ensemble des propriétés particulières ». Cette définition est extraite du dictionnaire Antidote.
Oui je trouve ceci très intéressant par contre le fait d’utiliser des agents liant entre des plastiques et autres devrais être une approche importante afin de produire des produits pouvant être utiliser dans du ciments ou autres ou il terminerons leur vie afin de réduire l’enfouissement de ces matières.
De là l’intérêt de développer ce produit performant et compostable qui est intégré dans un projet global offrant la gestion de la fin de son cycle de vie. Ainsi il est possible pour les promoteurs du projet de s’assurer qu’après son utilisation, il sera adéquatement dégradé et minéralisé afin d’enrichir le sol sans créer de rebuts nuisibles pour l’environnement.